Celui qui nous traitait de lâche, jour après jour cachait ses troupes, sans cesse nos guerriers allaient et venaient vers son village, au petit matin, au soir tombé, rien n'y faisait : ses cachettes étaient grandes et ses guerriers enfuis; et pourtant ils existaient, nos hommes masqués en apporttaient la preuve...
Avec le temps la lassitude finit par venir, les paladins se firent moins pressants, les haches des fantassins demeurèrent plus souvent inactives. Et puis un jour, nos troupes étant de retour d'une campagne à nouveau stérile, voici que l'ennemi surgit ayant parafaitement minuté sa retraite, puis son attaque. Surpris alors qu'ils n'aspirent qu'au repos, cavaliers , montures et combattants à pied se font tailler en pièce. L'ennemi tient sa victoire du moins le croit-il... Nous décidons de continuer à lui laisser croire à sa victoire, et changeons de stratégie, nous lui laissons la notre et prenons la sienne !
A peine le temps de brûler les corps de nos guerriers tombés à l'entrée du village, et de prier nos dieux qu'il faut préparer les prochains assauts, entraienr de nouvelles troupes, et continuer à laisser l'ennemi dans l'ignorance de notre puissance retrouvée.
Des jours des semaines à ronger notre frein, les guerriers s'impatientent, ils veulent en découdre, mais il est trop tôt !
Spartacus attaque, toujours et encore avec ses impératores et ses cavaliers et puis un jour nos guerriers sont prêts, les lances sont prêtes à empaler les chevaux des romains et à jeter à bas les cavaliers, les paladins guettent l'infanterie adverse, tous savent que le combat est enfin proche.
Une escouade de fantassins armés de haches attaquent le village de l'ennemi, c'est un piège, le but n'est point de le détruire mais de provoquer sa contre attaque; ce qui ne tarde pas. Il nous croit faible, nous sommes forts, ses troupes arrivent pensant trouver seulement nos combattants à la hache épuisés du trajet, mais l'accueil est féroce. Les lances percent les armures de cuir et de métal, les épées des paladins tranchent la piétaille, même les haches se font plus légères aux mains des guerriers épuisés; la victoire est totale; l'ennemi n'est plus.
Le reste n'est plus que patience, les paladins reprennent leur harcèlement, nos défenses ne quitteront plus le village , et Spartacus dans de vains efforts pour reconstituer des troupes n'y trouvera plus que sang et défaites; jusqu'à disparition de son village !
à votre santé et longue vie à Asgard !