Nidhogg comme a son habitude, saute sur une table et demande le silence"
Ce soir je vais vous conter la bataille de Wolfmoon ! Alors ecoutez-bien... "
11 heures. Le ciel est couvert et il pleut a verse, a tel point que l'on a du mal a distinguer quoi que ce soit a plus de 15 mètres.
Pourtant Fenriz, du haut de la tour de guet de sa forteresse Wolfmoon, tente bien de percer la brume avec son regard. Il est anxieux.
La veille son village fut sauvagement sacagé par les hordes de Ram8o, et aujourd'hui il est plus que probable qu'elles recidivent... D'ailleurs personne n'en parle mais tout le monde le sait et l'angoisse mêlé a la terreur se lit sur les visages des villageois de Wolfmoon.
Fenriz attend febrilement les renforts que Sulrun a promis de lui envoyer dans la matinée.
Lorsqu'une voix, celle d'un garde, crie :
" -Les gars de Sulrun et Nine sont arrivés !- Et bien faites les entrer !! Allez ! "La porte de la forteresse s'ouvre lentement, avec un bruit sourd, faisant apparaître des colonnes rougeatres et dorées : les légions romaines de Sulrun et Nine. Les romains entrent en rang sérrés et ordonnés puis se dispersent pour aller rejoindre les hommes de Fenriz, en haut des murailles entourant la cité. Les germains acceuillent leurs alliés avec de grands sourires, et un air soulagé.
Midi. Il pleut toujours autant et la tension monte dans la forteresse.
Soudain :
"-Des soldats approchent !-Des germains ?-... Non ! Des phalanges gauloises !""Des phalanges ? pense Fenriz. C'est pas les soldats de Ram8o alors... De l'assistance ! "
"- C'est la banière de Hvergelmir ! C'est les gaulois de Nidhogg !-Très bien ! Faites entrer !"Une fois de plus la porte s'ouvre et cette fois, ce sont des gaulois armés de longues lances qui entrent, de façon moins ordonnée que les romains néanmoins.
Les gaulois rejoignent aux aussi leurs alliés sur les murailles. Germains, Romains et Gaulois attendent ensemble, attendent leur dernière heure ou alors leur heure de gloire...
"Pas tous sur les murailles ! Les phalanges et mes lanciers restez là haut pour les repousser ! Romains, organisez une défense à l'interieur pour contrer les eventuelles percées !"Bon maintenant il n'y a plus qu'a attendre..." se dit le chef germain.
A peine un quart d'heure plus tard, une clameur se fait entendre : les hordes de Ram8o sont là.
Les soldats de Ram8o apportent avec eux de longues echelles, munies de crochets, et bientôt ils les fixent a la muraille.
"-Retirez ça ! Mais retirez ça !
- Impossible ! C'est accroché dans la muraille !
-Bordel ! Mais combien ils sont ?"
Les guerriers ennemis sont très nombreux et en plusieurs points ils commencent a escalader la muraille grâce a leurs echelles.
Les lanciers et les phalanges tentent du mieux qu'ils peuvent de freiner les assaillants en les transperçant, mais les germains, hargneux, parviennent quand même a mettre pied sur la ronde de la muraille.
De gaulois a germain, de germain a germain, les combats sont rudes, des cadavres tombent des murs et bientôt la muraille devient plus rouge que grise.
"-Sale chien de gaulois ! Qu'est-ce que tu fous ici ?
-Je suis là pour te botter le popotin, bleusaille !!
-Aaaarrrrgggh ! Aaah...
-Tu aurais dû mieux t'entrainer !"
Mais soudain c'est le tumulte :
BOOOUUUMM !!!"- Des sapeurs ont fait une brèche dans le mur !
-Romains a vous de jouer !"
A la vue de trou fumant dans le mur et de ces pilleurs qui entrent en hurlant, Fenriz panique un instant et des pensées desespérées lui passent par la tête. Mais il voit les Romains qui chargent bravement sur les assaillants et cela lui redonne du courage.
"Qu'est ce que Seluna penserait de moi si je me degonflais ? se dit-il. Je vais leur montrer ce qu'est un guerrier d'Asgard ! Ouais je vais leur montrer !"
Sur ce, Fenriz descend de son poste d'observation et se lance a corps perdu dans la mélée :
"Pour Asgard !!!! YAAAAAAAAHHH !!Il fonce sur un germain ennemi et le renverse d'un coup d'épaule avant de l'achever d'un coup de hache, un autre tente de le tuer par dérrière mais Fenriz esquive vivement et lui tranche la tête d'un geste précis.
Pendant près de 2 heures le combat fait rage, et bientôt les germains envahisseurs s'aperçoivent que la chance a tourné, la peur les saisis et ils tentent de faire demi-tour, de ressortir par là où ils sont rentrés, par la brèche mais surprise ! Les lanciers et les phalanges leur bloque le passage : ils sont pris en sandwich. Ils ne tiennent pas longtemps et finissent bientôt tous a terre, ensanglantés. Il n'y a pas de prisonniers.
"Une fois de plus Asgard a triomphé..." pense Fenriz, en souriant.
Et voilà, désolé j'ai inventé les sapeurs !